Un palc, comme un nouvel agrès à ce clown, une piste circulaire. Un clown & un musicien, un texte et de la musique originale, en direct et en diffusion immersive, des objets détournés par un plasticien... Une équipe soudée d’idiots tournée vers l’envie réelle et solide de célébrer la vie et le spectacle.
La création en quelques mots :.
Suite à la précédence collaboration de Jean-Frédéric Noa à la plume, Nicolas Lopez à la musique et Moïse Bernier au clown et à l’interprétation dans le spectacle de la Brise de la Pastille, les trois protagonistes repartent dans une aventure artistique au même univers sensible, décalé et poétique avec l’écriture de l’Odyssée de l’Espèce d’Idiot.
Cette nouvelle création invite à suivre l'Epopée d'un Idiot, l'Odyssée de l'espèce d'Idiots, des "bas du front", des écartés, de ceux que l'Histoire ne retient jamais. C'est aussi l'ultime voyage d'un clown, sa chute dans un "no man's land", terre à la dérive ou décharge dans laquelle les spectateurs, eux aussi, prennent place au milieu des objets cassés, abîmés, déchus de leur fonction. A travers cet idiot affublé d'un nez rouge, la grande histoire des ratés se dévoile en filigrane. Sa magie et sa créativité enfantine viennent interroger l'odyssée de l'espèce telle que nous la connaissons, en s'ouvrant à tous les imaginaires : avaler les aurores boréales par le nez, découvrir l’Amérique dans une baignoire ou encore attraper les nuages et les essorer à pleine main... Tout est possible quand on est bête ; il n'y a plus de limite ! Et c'est sans doute la force de cette naïveté de fait : ne pas se résoudre à accepter la fatalité.
Sur scène, un palc comme nouvel agrès du clown. Une piste circulaire dans cet espace clos plonge les spectateurs, les objets échoués et les protagonistes dans une dynamique commune : s'en sortir ! La musique, jouée, enregistrée, bruitée, dans une diffusion sonore circulaire elle-aussi, est partie intégrante de la narration de cette épopée à la fois épique, grotesque, minuscule et grandiose. En bref, une équipe soudée d’idiots tournée vers l’envie réelle et solide de célébrer la vie et le spectacle.
Note d'intention - Parler de ceux que l’Histoire ne retient jamais.
Plus imbéciles que les imbéciles, y a les idiots. Les crétins des alpes, les tocards, les ratés, les comme tu veux pas être, à aucun prix ! Ceux-là, ils sont encore plus à la dérive que les autres. A la marge. Complétement à côté !
Ils n’occupent qu’un petit bout de terre dont personne ne veut. Alors à force, ils s’éloignent. Ils s’éloignent et se retrouvent seuls, sur le grand océan salé. Seuls au milieu des baleines et des sacs plastiques, des porte-containers à la dérive et des plateformes pétrolières emballées par Cristo.
Alors qu’est-ce qu’ils font, les idiots ? Ils rament pas, ça tu peux être certain. Ils cherchent pas à s’échapper. Ils cherchent pas à s’extraire de leur condition. Ils rêvent. Ils font des choses que jamais tu pourras imaginer. Ils font des pyramides. Ils inventent l’écriture. Ils jouent des instruments incroyables et font chanter les sirènes. Ils découvrent les cités englouties et touchent les étoiles. Ils parlent avec les tribus du monde et se métamorphosent en animaux sauvages. Ils hurlent avec les loups et vivent des histoires d’amour avec une sirène playboy dans un reflet. Ils se cognent le front à la lune et ils pleurent des torrents d’Himalaya. Ils font d’un grain de sable un désert et d’un désert les jardins de Babylone.
Pourquoi raconter l’odyssée d’un idiot, et à travers lui, l’Odyssée de l’espèce d’idiot ? Parce que ce monde est absurde. Absurdes ces industries, ces nuages de pollution, ces incendies, ces défilés de mode et ces chars d’assaut. Absurdes ces lois antimigration et ces cartes d’identité, ces riches à crever et ces morts misérables, ces influenceurs et ces intelligences artificielles. Absurde la tyrannie du quotidien et celle des besoins d’une société toujours plus avide. Absurde coca cola et les maisons funéraires.
Absurdité représentée par ces objets qui vont dégueuler du haut de la structure scénographique, pour échouer sur la piste. Là où chute l’un de ces idiots : un clown. Un musicien en bout de course arrivera après lui.
Là, sur cette piste, le clown devra apprendre à résister. A exister. A tout réinventer. Avec les mots, d’abord. La musique, ensuite. Le corps, enfin !
L’Odyssée de l’espèce à travers celle d’un idiot. L’histoire du monde dans un verre d’eau. Et le clown va s’y noyer ! Il fera comme il pourra. Voudra conquérir. Dominer ! Exercer sa domination. Mais le plus beau de cette épopée, c’est qu’il va se défaire des mots qui l’accablent. Des maux.
Sa fin sera le début du monde. D’un autre monde.
Le dossier de production à télécharger ici
Résidences de création de janvier 2025 à juin 2026.
Premières prévues à l'été 2026.
Spectacle tout public à partir de 8 ans, intérieur et extérieur.
Un projet initié par Moïse Bernier.
Texte : Jean-Fréderic Noa et Moïse Bernier.
Musique : Nicolas Lopez
Chargée de production/diffusion : Marine Freslon
Administration : Yvain Lemattre & Camille Rondeau.
Crédits photos (La Brise de la Pastille) - Gaël Morvan / Vincent Travaglini / Emmanuelle Pays / Hans Lucas / Alain Couloume / Kalimba
** Contacts** :
Artistique : moise@galapiat-cirque.fr / 06 75 62 19 64.
Production : marine@galapiat-cirque.fr / 06 74 08 47 28