Galapiat Cirque

il va pleuvoir (titre provisoire)

création collective sous chapiteau
pour 7 artistes de cirque - tout public

PREMIÈRES Mai 2027

avec :
Luuk Brantjes (NL)
Erin Burley (AU)
Júlia Campistany (ES)
Jakob Jacobsson (SE)
Sébastien Klink (CH)
Lucho Smit (NL)
Morgane Stäheli (CH)

Partenaires & Soutiens :
Plateforme 2 Pôles Cirque en Normandie / La Brèche à Cherbourg (50) - Cirque-Théâtre d'Elbeuf (76)
Theater op de Markt / Dommelhof, Neerpelt (Belgique)
ONYX, Saint-Herblain (44)
Le Carré Magique - Pôle National Cirque en Bretagne, Lannion (22)
L'Azimut - Pôle National Cirque d'Antony (92)
La Grainerie, Balma (31)
Latitude 50 - Pôle des arts du cirque et de la rue, Marchin (Belgique)

CONTACT: Camille Rondeau / camille@galapiat-cirque.fr / (+33) 6 31 45 19 93

Au départ, il y a le besoin de se réconcilier avec le cirque.
Chacun.e de ces artistes a dans ses bagages des expériences passionnantes mais souvent solitaires.
C’est en renouant avec cet incontournable du cirque, le collectif, qu’iels sont sept à s’engager dans cette aventure de création et de vie.
Le point de rencontre se situe à Rotterdam, ville de naissance, d’études, de travail ou ville où l’on finit par échouer par inadvertance.
A défaut d’être une ville de cœur, elle a le mérite d’avoir embrassé tous les défauts du monde, y compris le cirque et celles et ceux qui en font.
À près de 1000 kilomètres de là, il y a le chapiteau de Galapiat Cirque,
prêt à accueillir cette équipe de rêveur.euses incongru.es et irrévérent.es,
prêt à hisser sa toile et à mettre le cap sur d’autres mondes possibles.

Note d'intention (mars 2025)

Au cœur du chapiteau,
un ensemble hétéroclite de sept personnes
se retrouve avec des rêves de changement.

Si iels sont là
c’est parce qu'iels font partie de la même famille,
avec son ordre social, son histoire, ses tares, ses tabous et ses disputes.
Mais aussi avec ses valeurs partagées.
Iels veulent croire que l’action collective et le fait de donner de l'espace à plusieurs voix sont des gestes politiques dans un monde où l'individualisme prévaut.
Que nos différences sont une richesse, qu’avec la liberté d’expression vient le devoir de réfléchir à ce que l’on dit, que l’empathie n’est pas une faiblesse et que la curiosité est une qualité précieuse.
Ça parait évident, et pourtant…

En s'affranchissant des normes sociétales d'ambition et de cupidité,
ces sept artistes vont créer leur propre havre,
n’avoir aucun but productif
si ce n’est celui d’exister.
Mais l'existence n'est pas sans risque !
Parce que oui,
le cirque ce n’est pas quelque chose que l’on fait, mais c'est quelque chose que l’on est.

Autour d’une table de sept mètres de long,
un trapèze qui n’en est pas un,
tout un tas d’objets suspendus ou en équilibre,
les héros de cette épopée foireuse
vont se confronter aux limites du raisonnable, du convenable et du ridicule.

Et puis il se met à pleuvoir, comme ça, gratis.
On se dit que c'est sûrement le début du déluge, mais on fait comme si ce n'était qu'une petite averse au mois de juin.
Alors le chapiteau devient un espace à explorer de toute part,
de la coupole jusqu'aux gradins,
de l'entrée jusqu'à la sortie.
L'absurde, le jeu et le ridicule sont des denrées précieuses dont iels veulent prendre soin.

Voix, contrebasse, accordéon, guitare et clarinettes tentent de respirer en rythme.
Et la musique live devient la bande-son de leur quête.